Francis Leclet, Directeur d’AGS Burundi, a rejoint AGS en 2000 et n’a depuis cessé d’apporter son expérience et son expertise dans divers pays d’Afrique.
Après plusieurs années passées à CODEM-Tchad, Francis Leclet entre chez AGS en 2000 comme directeur de filiale au Niger. Viennent ensuite des missions, plus ou moins longues, dans de nombreux autres pays d’Afrique (Guinée, République centrafricaine, Mauritanie, Tchad, Congo, Burundi, Gabon, RDC, Burkina Faso). Certaines filiales l’accueillent même deux fois, comme la Mauritanie, le Burkina, ou encore le Burundi où il est actuellement en poste depuis juin 2013.
Des qualités, Francis Leclet n’en manque guère, de celles qu’il faut pour diriger une entreprise dans des pays parfois âpres, où la vie quotidienne est loin d’être un long fleuve tranquille. En 2015/2016, au Burundi, l’agence a continué de fonctionner dans une atmosphère très tendue d’émeutes et de coups de feu. Une demi-douzaine d’employés dormait chaque soir à l’agence, ne rentrant chez eux que le vendredi, afin de limiter les risques et assurer que le travail prévu soit fait.
Si Francis a du courage, l’esprit novateur nécessaire à tout bon dirigeant ne lui fait pas défaut. A son arrivée à Bujumbura, Francis constate que les déménageurs travaillent avec très peu de matériel et décide alors de faire venir de Paris, quitte à grever le budget de l’agence, tout le matériel indispensable en quantité suffisante pour offrir une prestation de qualité digne d’AGS.
Homme engagé, il faut selon lui « être à fond, à fond dans tout, être sur le terrain et sur chaque poste ». Attendant le même engagement de la part de ses employés, il les forme pour qu’ils deviennent polyvalents. Et ce n’est pas un simple investissement à court terme : « Les employés à qui on apprend à développer leur employabilité acquièrent confiance en eux, gagnent en performance et grandissent en loyauté ». Si Francis est exigeant et peu démonstratif, il garde une bienveillance de patriarche lorsqu’il s’agit de la sécurité de ses employés ; il insiste pour que son personnel administratif ne travaille pas tard le soir, quitte à démarrer plus tôt le lendemain : « Quitter tard le soir est trop risqué pour leur vie » précise-t-il.
Tout aussi humaine et contradictoire que d’autres, la famille AGS est, selon Francis, tour à tour exigeante et bienveillante. C’est cette seconde famille qui lui a apporté le soutien dont il avait besoin à certaines périodes de sa vie : « Travailler pour AGS m’a permis de bénéficier d’une couverture santé que je n’avais pas lorsque je travaillais pour CODEM Tchad. Lorsque ma santé m’a lâché au Niger, sans rapatriement et soins, je serais un homme mort. Ma direction a toujours répondu présente et m’a soutenu dans les moments les plus difficiles ».
En mettant Francis à l’honneur aujourd’hui, le groupe tient à le remercier pour son travail et son engagement.