Département d’outre-mer depuis 1946, la Guadeloupe se situe au cœur de l’Arc des Antilles, à 2200 km de la Floride et à 600 km des côtes de l’Amérique du Sud. Éloigné de 6800 km de la métropole, cet archipel, constitué de six îles habitées et d’une multitude d’autres inhabitées, est un des joyaux français, surnommé l’île Papillon en référence à la forme de ses principaux territoires.
Si la Grande-Terre et la Basse-Terre sont les deux plus grandes et plus connues, Marie-Galante, les Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) et la Désirade sont les îles du Sud de l’archipel.
Un climat tempéré favorable
La Guadeloupe bénéficie d’un climat tropical tempéré par les influences maritimes. On y distingue deux saisons : la sèche, qui va de janvier à juin, et l’humide, qui s’étale de juillet à décembre. La température moyenne est de 27 °C et il n’y a que peu de différence entre les mois les plus chauds (de 25 °C à 32 °C) et les mois les plus froids (de 23 °C à 29 °C). Une vie carte postale qui vous permet d’abandonner définitivement vos vêtements d’hiver.
Ces conditions climatiques favorables et une grande culture sportive ont permis à la Guadeloupe d’être connue comme une terre de sport. De nombreux athlètes sont connus pour leurs performances, comme Marie José Perec, Muriel Hurtis, Laura Flessel, Terry Riner ou encore Gaël Monfils. L’île des DOM-TOM attire également de nombreux événements sportifs, comme la Route du Rhum, le Meeting international d’athlétisme de la Grande Caraïbe ou le Tour cycliste international de la Guadeloupe.
Des paysages à couper le souffle
L’archipel fait partie des 25 zones les plus riches en biodiversité au plan international. Il offre une réelle diversité de paysages : plages de sable blanc ou noir, grands fonds, mangrove, forêt dense et humide ou encore rivières… L’archipel héberge deux réserves naturelles (Grand-Cul-de-Sac-Marin et des îles de la Petite-Terre) et un parc naturel aménagé par l’Office national des forêts et qui couvre près de 40 000 hectares.
Le relief montagneux de l’île de Basse-Terre est dominé par le volcan de la Soufrière, surnommée aussi la Vieille Dame et point culminant des Petites Antilles. Elle est recouverte d’une forêt tropicale humide, regorge de cascades, de rivières et est bordée de plages de sable doré ou noir.
L’île de Grande-Terre se compose pour sa part d’une plaine bordée de mangroves depuis le Gosier jusqu’à Port-Louis, des Grands Fonds (au centre) et d’un plateau aride, dentelé de côtes rocheuses et sauvages (du nord à l’est). Côté Sud, la Grande-Terre possède de plages de sable blanc à l’abri des récifs coralliens et concentre les grandes stations balnéaires depuis Gosier jusqu’à Saint-François.
L’ile de Marie-Galante bénéficie elle d’une falaise calcaire au nord. À l’ouest de l’île, face à la Basse-Terre, les plages et les mangroves s’étendent le long de la mer des Caraïbes et un milieu naturel humide du littoral s’étend dans la baie de Folle-Anse.
Un patrimoine riche et ancré
Des édifices remarquables témoignent de l’histoire de l’île, avec d’anciennes habitations sucrières, bananières ou caféières, des maisons coloniales (comme celle du musée Saint-John Perse). L’archipel compte également des bâtiments publics des années 1930 créés par l’architecte Ali Tür, comme le palais du gouverneur, l’actuelle préfecture ou le palais du Conseil général.
Même si la langue officielle des panneaux de signalisation ou des documents administratifs est le français sur l’île, au quotidien les Guadeloupéens parlent le créole. Cette langue, reflet d’une histoire coloniale, est un mélange de plusieurs langues européennes, africaines et amérindiennes.
Une cuisine haute en couleur et en épices
Ces cultures ont également influencé la cuisine traditionnelle de l’île. Généreuse, simple, mais goûteuse et épicée, la cuisine créole s’appuie sur les épices, les produits exotiques et le poisson séché. Les langoustes apparaissent comme les stars de la cuisine locale et abondent dans les eaux environnantes. Parmi les plats typiques se trouvent le court-bouillon, le blaff (un bouillon d’œufs d’oursin et de poisson), le colombo ou encore le boucané (viande ou poisson cuit lentement à la fumée d’un feu de bois).
Chaque année, début août, la cuisine créole est mise à l’honneur lors de la fête des cuisinières, en l’honneur de Saint-Laurent, leur saint patron. Vêtues de leurs plus beaux habits, de foulards en madras et de bijoux traditionnels, les cuisinières se rendent à l’église Saint-Pierre et Saint-Paul à Pointe-à-Pitre, pour assister à la messe traditionnelle et faire bénir leurs paniers remplis de divers mets et ustensiles. Ensuite, elles défilent dans les rues de la ville, sous les yeux d’un public toujours très nombreux.
La Guadeloupe est également réputée internationalement pour la qualité de son sucre roux et de ses rhums, qui constituent une économie forte, remontant à plusieurs siècles. En effet, les premières plantations de canne à sucre sont apparues au cours du XVIIe.
Des évènements culturels majeurs
Côté culture, le métissage de la Guadeloupe se retrouve dans de nombreux écrits. Parmi les auteurs guadeloupéens les plus connus, on retrouve Saint-John Perse, Ernest Pépin, Maryse Condé ou encore Gisèle Pineau. La littérature guadeloupéenne, et plus généralement caribéenne est notamment mise en lumière lors d’un événement majeur : le Congrès international des Écrivains de la Caraïbe, organisé en Guadeloupe.
La musique et la danse occupent une place toute particulière dans la vie des Guadeloupéens.
De la biguine au quadrille en passant par la valse créole ou encore le gwoka qui est même classé patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO…tous ces genres musicaux font de la Guadeloupe un véritable laboratoire musical. Les musiques populaires rencontrent un succès au-delà des frontières de l’île, depuis les années 80 et la popularité du zouk véhiculé par des groupes antillais comme Kassav ou Zouk Machine.
De nombreuses manifestations se déroulent au cours de l’année, comme Terre de Blues à Marie-Galante ou les léwòz. Mais le point d’orgue de l’année reste le carnaval, qui débute en janvier et dure environ deux mois. Cet événement culturel phare de l’archipel s’organise autour de défilés, de bals masqués et de fêtes à thèmes. La musique y tient un rôle majeur et permet à des groupes locaux de gagner en popularité. À la période des fêtes de Noël, les Guadeloupéens se réunissent à l’occasion des « chanté nwèl », autour de mets traditionnels et de cantiques de Noël.
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