C’est un événement historique pour le Sénégal qui a eu lieu du 1er avril au 30 juin 2022, une exposition d’une trentaine d’œuvres de Picasso et d’une dizaine d’œuvres d’art africain. Cette exposition, organisée à Dakar, a mis en lumière l’attrait de Picasso pour l’art africain tout en célébrant le partenariat culturel entre la France et l’Afrique. Les œuvres qui ont été prêtées par le musée Picasso et le musée du Quai Branly ont effectué un voyage sous haute surveillance de Paris à Dakar.
Découvrez comment l’acheminement, entre deux continents, de 29 œuvres de cette valeur s’opère !
Une logistique impressionnante mise en place
Directrice Réseau AGS en Afrique
Les équipes AGS ont redoublé d’ingéniosité pour gérer l’importation, les procédures jusqu’au musée, et pour que la mise en place logistique soit optimale.
« Un savoir-faire très spécifique intervient lorsque l’on effectue un transport d’œuvre d’art » explique Nathalie Jeanneau, Directrice du réseau AGS Afrique: « Les œuvres sont fragiles, uniques et de très grande valeur. Elles doivent voyager dans des conditions thermiques contrôlées (température de 20 degrés). Il a donc fallu utiliser des camions réfrigérés et des couvertures thermiques. Nous veillons aussi à ce que le temps d’attente à l’aéroport soit le plus court possible. »
Une opération sous haute surveillance
Pour protéger ces œuvres uniques, les caisses ne devaient ni être ouvertes ni scannées. Il a donc fallu obtenir des autorisations exceptionnelles. Une escorte de la police et des douanes a été mise en place car les inspections réglementaires n’ont pu prendre place que deux jours après l’arrivée une fois que les caisses étaient acclimatées aux conditions locales.
Une fois l’exposition terminée, la mise en caisse des œuvres d’art a été faite au Musée des Civilisations noires avec les équipes d’AGS Sénégal et des scellés ont été placés. La gendarmerie a ensuite escorté le convoi tout le long du trajet de retour à l’aéroport. Les œuvres ont ensuite voyagé sous bonne garde avec les convoyeurs jusqu’à leur destination finale à Paris. « Afin de synchroniser l’opération au mieux et d’assurer un suivi en temps réel, tous les intervenants étaient connectés en permanence. Ce fut une expérience très intéressante et riche humainement. » confirme Aline Badiane, l’Attachée Commerciale d’AGS Sénégal.
Un pari réussi
Après ce long voyage, le vernissage a pu avoir lieu et s’est déroulé en présence des officiels de l’ambassade de France et des représentants du gouvernement sénégalais. L’exposition, qui a coïncidé avec la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, a remporté un vif succès. Il faut dire qu’une exposition de cette envergure est rare sur le continent Africain. Le grand public comme les journalistes ont apprécié que des œuvres faisant partie de l’héritage universel soient en présentation au Sénégal.
L’expérience a été un franc succès auprès du public mais aussi en termes d’organisation. « La Chèvre » et « La Femme qui pleure » ont fait la joie des aficionados sénégalais et il y a fort à espérer que cet événement encourage d’autres collaborations culturelles de la sorte entre la France et l’Afrique.
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